mercredi 16 mars 2016

autour du tatouage

M. a réagi à la réflexion que j’émettais autour de la jeune femme au tatouage. Je trouve intéressant de vous la partager.
« Ton billet est très agréable à lire et les allers-retours entre art et vie est intéressant. Tu racontes les gens en parlant d'art,  tu fais de leur vie un art, ainsi tu donnes vie à l'art.
J'avais à une époque participé à un colloque sur les tatouages et le marquage du corps. L'expert nous expliquait que les tatouages, maquillages et bijoux habillaient le corps dans certaines tribus, les faisant passer ainsi de la Nature à la Culture. Le tatouage indique également un autre rapport à la nudité : c’est parce que le vêtement n’existait pas que les corps sont maquillés ou tatoués ou encore décorés de bijoux.

Le tatouage faisait également partie du rituel  identitaire des marins qui, partant pour des mois voire des années en haute mer, n’étant pas sûr d’y survivre, ne voulant pas mourir en anonyme, se faisaient  «  inscrire » dans leurs corps - souvent sur les bras parce que directement visible -  le nom de leur mère, de leur femme, de leur amoureuse, voire un dessin, une date, un objet significatif pour eux. Ainsi existeraient-ils encore après leur mort. 

Si vous souhaitez réagir à mes chroniques, vous pouvez le faire vers mon adresse mail : mario.gotto@gmail.com

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire