vendredi 20 décembre 2013

Lady de Nantes, dernières infos

Cela commence à se remplir pour les soirées Lady de Nantes.
Erratum important, j'ai par erreur parlé de jazz moderne à propos de la soirée Lady de Nantes met sa musique chic.  Grossière erreur de l'ignorant que je suis. Lady de Nantes me signale que cette soirée est consacrée à de la musique lunge, électro-soft et non au jazz qu'il soit ancien ou moderne. Lady de Nantes ne voudrait surtout pas que des amateurs de jazz soit déçus en venant à cette soirée et qu'ils pensent qu'il y a tromperie sur la marchandise. Donc, mea culpa et désolé pour cette makladresse.

Vous pouvez faire vos réservations pour l'une ou l'autre de ces soirées soit via mario.gotto@gmail.com soit en téléphonant au 0498 110980.
Pour rappel, il n'y a aucun droit d'entrée à paye, vouys venez manger comme d'habitude, avec une carte un peu plus fin d'année. Lady de Nantes passe sa musique en musique de fonds jusque 22h30 ou 23 heures et ensuite plus, plus fort, plus danse. Après 22h 30, vous pouvez venir prendre simplement un verre, sans obligation de manger.

Pour rappel aussi, nous serons fermés de ce samedi 21 décembre au 26 décembre inclus. Nous serons ouverts les 27 et 28 UNIQUEMENT le soir.

Mon limoncello est prêt. 35 litres, au sucre de canne. Tout simplement sublime. (22.5€ les 50cl)
Passez de très bonnes fêtes de Noël. Nous nous allons nous balader le long de la plage et peut être faire trempette.

lundi 16 décembre 2013

C'est la première fois que Lady de Nantes se produit en Belgique où il est vrai que contrairement à la France, elle est peu connue. Elle nous produira deux soirées différentes:
Le vendredi 27, Lady de Nantes met sa musique chic nous fera découvrir le jazz moderne.
Le samedi 28, Lady de Nantes fait son cinéma et nous fera écouter les musiques de film les plus connues et les dialogues et réparties cinématographiques qui sont devenus des classiques
Elle animera les soirées dés 19h, avec ses musiques en toile de fonds de vos repas (avec la carte habituelle mais un peu plus festive) et à partir de 22h30, plus si affinités, on pourra même danser, chanter, boire et s'amuser.
Réservation vivement conseillées pour ces deux soirées surtout que le samedi commence à se remplir, soit via mail à : mario.gotto@gmail.com ou par téléphone au 0498 110980.
D'autant que nous prenons quelques jours de congé: nous sommes ouverts ce vendredi 20 décembre et fermé ce samedi 21 décembre et ce jusqu'au 26 décembre. Nous ouvrons les 27 et 28 décembre uniquement le soir. Et ensuite nous sommes de nouveau fermés du 29 au 2 janvier inclu.Nous ouvrons dés le 3 janvier à nos horaires habituels.
Vous pouvez encore commander vos cavas et limoncello jusque ce mercredi 18 décembre, mais il faudra venir les chercher avant le 21 décembre si vous voulez en disposer pour la Noël, ou les 27 et 28 décembre si c'est pour votre réveillon de fin d'année.
Allei, que la vie vous soit douce et agréable. Je vous parlerai de l'Espagne dés mon retour et de nos éventuelles découvertes. Toute l'équipe de Como en Casa vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année.

lundi 9 décembre 2013

Cava, limoncello et autres cadeaux...

Comme chaque année, vous pouvez nous commander vos cavas et limoncello. Nous avons de nouveau obtenu le cava reserva Pierre Ronsard au même prix qu'il y a... quatre. Nous pouvons donc vous le fournir à 10.50€ la bouteille et à 10€ pour toute commande à partir de 6 bouteilles.
Mon limoncello est en cours et sera prêt dés le  décembre. Commandez le dés aujourd'hui car la quantité est limitée. Je peux vous le fournir à 24€ le demi litre et 14€ le quart de litre. Attention ces prix de limoncello s'entendent sans la bouteille. Le mieux est de venir avec votre bouteille. Si ce n'est pas possible pour vous, je devrai vous compter deux euros supplémentaire.
Cette année, nous vous offrons d'autres possibilités d'achats de fin d'année:
- Des bons cadeau à valoir sur des repas à Como en casa. Ils vont de 20 à 55€ selon vos choix.
- Des colis de Noël composés des meilleurs produits bio italiens. Ils vont de 13 à 30€. A voir sur place et à ne pas rater.
Attention, nous serons fermés dés le 21 décembre. Merci de m'adresser vos commandes à l'adresse:  mario.gotto@gmail.com  avant le 16 décembre et venez checher vos colis au plus tard le 20 décembre  qui 
Nous serons ouverts les 27 et 28 décembre en soirée. La carte sera festive et l'ambiance aussi avec pour la première fois et en exclusivité en Belgique "Lady de Nantes". Plus d'infos dés demain.
A très vitre donc
Mario

lundi 2 décembre 2013

Beijingya ou le canard chinois

Stijn travaille au développement des syndicats en Asie. Il y voyage énormément et n'est en Belgique de quelques mois par an. Lui et sa femme Ana, que nous connaissons depuis toujours et qui a toujours été une amie proche et une militante très engagée auprès des migrants, vivent à Bruxelles, sont curieux de tout et quand nous nous passons une journée ensemble comme ce fut le cas hier dimanche, ils nous font découvrir de nouveaux lieux.
Stijn et Ana, qui voyage de temps à autre avec lui, sont amoureux de la cuisine asiatique. Pas seulement car Ana est espagnole et me fait régulièrement la meilleure soupe de poissons au monde. De toutes les cuisines asiatique Stijn pense que la meilleure est la thaïlandaise. Mais il aime aussi la cuisine chinoise, surtout quand elle est authentique. Ce dimanche, il nous a donc emmené déguster des plats chinois qu'on ne trouve que dans de très rares restaurants en Belgique. Nous sommes allés au Beijingya, nom du restaurant en question qui veut dire en chinois canard. Vous l'aurez deviné, on y déguste le canard dans toutes ses dimensions et pas seulement le canard d'ailleurs.
Nous avons mangé en entrée: des langues de canard, on vous en sert une quinzaine par portion, dans une sauce légèrement piquante et goûteuse. La chair de la languie entoure en fait une petite lame de cartilage. Il faut donc prendre la langue en main et nettoyer avec ses dents le cartilage. Nous avons également pris des pattes de poulet. Les pattes ce ne sont pas les cuisses, ce sont les trois "doigts" des pattes de poulets, servis dans une sauce aigre douce bien relevée mais pas trop. Nous avons également goûter les estomacs de poulet dans un bouillon et des ravioles de toutes sortes d'abats (tant de volailles que de poisson).  C'est pas du bio hein, loin s'en faut, mais je me suis dit que c'était une démarche écologique que de manger tout ce qu'il y a à manger dans le canard. Si dans le cochon, tout est bon, dans le canard rien ne se barre puisqu'enb plus les chinois font des chips avec le bas des becs et les cartilages de la carcasse.
En plat, j'ai pris un assortiment de viandes laquées, soit du canard laqué, du poulet et du porc. Stijn a pris des crêpes de riz farcie (par lui même) de canard laqué accompagné d'une sauce à base de purée d'haricots noirs, Ana a pris du poulet aux champignons et Marlène un plat de nouilles. Chacun a évidemment goûté de tout.
Vous attendez mon verdict hein!!. Je vais vous le dire, ce qui m'a le plus plu ce sont les langues et les pattes, tant à cause de leur texture que de leur goût et de la sauce . L'estomac aurait pu être meilleur comme le sont les tripes espagnoles ou italienne par exemple. Les ravioles étaient aussi très bonnes. L'assortiment de viande laquées étaient bonnes mais sans plus et je crois bien que c'est Ana qui a fait le meilleur choix avec son poulet aux champignons. Je sais que comme moi, beaucoup d'entre vous aiment les aventures culinaires, elles ne sont jamais isolée du contexte. Marlène et moi étions en plein bonheur de retrouver Bruxelles (j'y ai trouvé chez un antiquaire une armoire qui abritera bientôt nos trente bières bio que nous fournira Noé Leboutte) et de retrouver Ana et Stijn qui ont toujours tellement de choses à nous raconter. En plus, se retrouver devant des mets inédits, avec un côte de Blaye qui n'était pas mal du tout, près d'une fenêtre à travers laquelle perçait le soleil, ...un dimanche de bonheur.
Le Beijingya se trouve au 8, rue Milsens (la rue Milsens donne d'un côté sur l'église Sainte Catherine à hauteur de la centrale électrique et de l'autre sur la rue de Laeken) Le dimanche, je pense qu'il vaut mieux réservé au 02 5143688. Le lieu et sa façade ne paient pas de mine. Il est même très simple, mais propre. Ce n'est ni le Shangaï, ni  la Cité du Dragon bien connu des liégeois, mais on y mange des langues de canard et des pieds de poule, et rien que cela vaut la peine.
Nous avons profité de l'occasion pour visiter le marché de Noël. Quelle richesse ces chalets! Deux nouveaux crroussel qui valent la peine d'être vu, qui sont faits de véhicules inspirés du cinémas. Je ne vous en dit pas trop pour vous laisser la surprise, mais abandonnez Liège pour une journée, allez voire le spectacle son et lumière sur la Grand Place et prévoyez la journée pour parcourir tout le marché de Noël, de la Bourse, en passant par la place Sainte Catherine et sur les quais au charbon...
Bon, l'expo de Bénédicte Moyersoen est superbe, ne ratez pas l'occasion de la voir. Si vous voulez des cadeaux originaux et pas chers pour vos proches, os paniers-cadeau bio sont prêts, ils vont de 15 à 70€ selon les bourses ainsi que nos bons cadeau-repas qui vont aussi de 20 à 55€.
Nous resytons toujours impatienst de vous accueillir. Bloquez les 27 et 28 décembre pour venir voir une en exclusivité et pour la première fois en Belgique"Lady de Nantes"qui va nous faire son cinéma

mercredi 20 novembre 2013

Benedicte Moyersoen expose à Como en Casa

  
Bénédicte Moyersoen  expose à
         Como en Casa
Jusqu’au 31 janvier 2014

Vernissage le 29 novembre à  18h30
Rue Hors Château, 76 (entrée rue de la Poule)

Dès 19h30 restaurant ouvert. Réservation 04/2320004


Depuis 2003, Bénédicte Moyersoen explore les matières brutes, privilégiant la ligne pure, aérienne,
quoique forte et dynamique.
A travers l’alternance de pleins et de vides, d’ombre et de lumière, Il y a l’invitation à aller au-delà des apparences.
Déceler les ouvertures, Pénétrer au cœur du ressenti, Rechercher l’harmonie : respiration rythmique qui nous est propre.

La semaine du café et thé continue jusque ce samedi 23 novembre, en présence de Jehane et Cécile, qui circule de table en table et vous offrent café et thé pour rentrer chez vous..
A noter également les vendredi et samedi 27 et 28 décembre, deux soirées exceptionnelles avec pour la première fois en Belgique Lady de Nantes. à ne pas rater
Je vous en reparle dans les prochaines semaines.

mardi 12 novembre 2013

a ne pas rater

Semaine du café et thé à Como en Casa

Jehanne de Calwaert et Cécile Bosch …. Sont des institutions à Liège. Leurs commerces de cafés et 

thés- Fragrances en Neuvice pour Jehanne et La Caféière, rue Puits- en- sock pour Cécile - sont 

connus de tous les liégeois ; 

Elles sont issues de la même école, celle des cafés Michotte.

Elles ont eu envie de sortir de leur antre et de leur caverne d’AliBaba respective, pour venir à notre 

rencontre dans un bâtiment qui, historiquement, a été construit pour abriter les…cafés Chat Noir et 

aujourd’hui préservent les parfums et saveurs de Como en Casa.

Au fil des années, elles ont accumulés objets, affiches, et babioles liés au café et au thé.

Venez vite découvrir tout cela, déguster et acheter ce qu’il vous plaira.

Du 15 novembre dès 18h30 au 23 novembre.

A Como en Casa, rue Hors Château, 76 entrée rue de la Poule. Tél : 04 23200

lundi 28 octobre 2013

Voici comment cela s'est passé

Voici comment cela s’est passé. Le spécialiste m’avait été conseillé par une amie de Marlène. C’était semble-t-il le meilleur spécialiste de CHU de Liège. L’amie de Marlène m’avait dit qu’il était d’un abord froid et c’était le cas, pas un sourire, juste bonjour asseyez-vous. Avez-vous des antécédents familiaux ? Avez-vous eu un accident qui pourrait expliquer votre problème ? Avez-vous travaillé dans le bruit. Fréquenté assidument des concerts ? Non à toutes les questions avais-je répondu.
Bien, installez-vous, je vais d’abord enlever les bouchons de vos oreilles, ce qu’il fit sans aucun  ménagement, en me faisant mal avec son jet d’eau et en me laissant la chemise et le pantalon trempé comme si je sortais de la douche. Maintenant, vous allez passer dans la salle d’à côté pour les tests.
C’est une jeune femme qui vint me faire passer les tests. Pas plus sympa et tout aussi froide que lui. Elle me mit un casque sur les oreilles avant de m’expliquer qu’elle allait m’envoyer des sons aigus dans les écouteurs et que je devais lui faire signe dès que je les entendais. Je dus évidemment retirer mon casque pour lui faire répéter ce qu’elle venait de me dire et que je n’avais évidemment pas entendus. Quelques secondes plus tard elle me menaça en me disant d’un ton assez agressif  si je ne levais pas la main quand j’entendais le son, elle serait obligée de continuer à l’augmenter. Je retirais de nouveau mon casque pour qu’elle me répète ce que je n’avais pas entendu. Elle m’engueula en me disant de ne pas retirer mon casque à tout bout de champ. Je lui dis que si je ne levais pas la main, c’est que je n’entendais pas le son. Et ben alors sembla-t-elle dire. Cette partie de tests dura quelques minutes et je levais la main à chaque fois que me parvenait un son aigu dans une oreille ou l’autre. Elle me mit ensuite le casque en travers de la tête, un côté au milieu du front, l’autre derrière la tête avec le même objectif mais en plus je devais dire dans quelle oreille le son me parvenait le mieux. J’eus beau me concentrer, je n’arrivais pas à distinguer laquelle des deux oreilles entendait le mieux.
Ma mauvaise ouïe était devenue un véritable problème autant pour moi que pour mes proches. Marlène n’en pouvait plus de me répéter cent fois la même chose et de devoir me les crier dans les oreilles. Mes enfants et beaux enfants s’en étaient bien amusés au début mais commençaient à la trouver saumâtre, d’autant plus que nos rapports les plus fréquents étaient téléphoniques et que les conversations étaient de plus en plus courtes vu que je comprenais tout de travers.
Cela avait commencé il y a déjà quelques années. Le premier incident se déroula un début de soirée d’été. Nos voisines, Patricia et ses deux filles étaient arrivées en courant à l’arrière de leur maison qui communiquait avec notre terrasse, mouillées et riant. Je riais avec elles tout en essayant de comprendre pourquoi elles étaient trempées. Je ne compris pas leur réponse mais juste une bribe dans laquelle il y avait le mot chine qui me fit faire un raccourci : nous passions tous les matins devant le resto chinois de la rue Sœur de Hasque et chaque matin, un jeune homme nettoyait la façade avec un tuyau d’arrosage. Chine, mouillées, mon cerveau ne fit qu’un tour : ah, vous avez été au restaurant chinois !! Sophie me répondit quelque chose en souriant, que je ne compris pas et moi d’ajouter : ben oui, on vous a arrosée. Ce dialogue de sourd (c’est le cas de le dire)dura quelques minutes, Marlène avait beau dire, c’est pas ça Mario, je n’y prêtais aucune attention, jusqu’à ce que Stéphanie, l’aînée me dise assez fort et en articulant chaque syllabe : on-n’a-pas-été- au-res-tau-rant-chi-nois, on-a-été-à-la-salle-de-gym !! Je n’en revenais pas, comment avais-je pu déraper à ce point, mais à l’époque je ne mis pas cela sur le compte de la surdité mais sur une simple erreur d’interprétation
Le deuxième incident survint quelques mois plus tard dans le magasin de tissus « Le Chien Vert » quand il était encore à la Rue de la Madeleine. Vous voyez donc que cela fait quelques années. Si vous connaissiez ce magnifique magasin, vous savez qu’au premier étage, l’escalier qui conduisait au second avait été tout simplement enlevé. Il n’y avait tout simplement plus moyen d’accéder au second étage, du moins à l’intérieur des locaux accessibles au client. J’étais fasciné par cette porte que l’on voyait là-haut et qui était devenue inaccessible. Pendant que Marlène testait les tissus du bout des doigts, j’admirais les lieux et me demandais que pouvait-il se passer dans ce grenier ? Sans doute est-ce devenu le royaume des rats et des souris, pensais-je. Il faisait très chaud ce jour-là. Marlène ayant trouvé ce qu’elle cherchait, nous nous étions retrouvés dans la petite véranda du premier autour de la table de coupe. A une question que Marlène lui posait et que je n’avais pas comprise, la vendeuse répondit en désignant le plafond. Je saisis tout de suite de quoi il s’agissait. Ben oui, vous entendez courir les souris, dis-je. La fille me regarda interloquée. Marlène intervint pour me dire que ce n’était pas de cela qu’on parlait, mais je continuais sur ma lancée. C’est normal, plus personne ne monte là-haut, il doit y avoir des pigeons, des rats, des souris, c’est cela que vous entendez. Marlène me prit pas le bras pour que je me tourne vers elle et me dit on ne parle pas des souris, j’ai dit à madame qu’il faisait chaud et elle m’a dit que c’était à cause de la véranda. Merde, me dis-je, elle ne désignait pas le plafond en parlant mais la véranda.
Mais à l’époque, même Marlène ne mettait pas cela tout à fait sur mon problème de surdité ou disons pas uniquement sur mon problème de surdité mais aussi sur ma distraction ou mes fixations. Allez savoir pourquoi, des choses comme ce type qui arrose sa façade tous les matins ou un escalier qu’on enlève dans un local commercial peuvent m’accaparer des heures si pas des journées entières.
Bon mais au fil des années, les incidents se multiplièrent et avec le restaurant devinrent de plus en plus gênants. Le sommet fut atteint à la nocturne des coteaux quand une jeune fille dut écrire sur un bout de papier ce qu’elle essayait de me commander depuis cinq minutes en hurlant directement dans mon oreille : CINQ BIERES !! Mon fils aîné avait assisté à la scène et m’avait dit c’coup-là ‘pa t’es vraiment sourd ! La gêne des clients me mettaient de plus en plus mal à l’aise, la pitié et la compassion que manifestaient certains et surtout certaines (chez les hommes c’étaient plutôt bienvenue au club) achevaient de m’humilier et de me convaincre qu’il fallait faire quelque chose. Les incidents étaient trop fréquents, j’apportais un jour une tarte au citron à un couple qui m’avait demandé l’addition et le lendemain l’addition à un autre qui m’avait demandé une tarte au citron.
J’avais donc pris rendez-vous chez un ORL. Le reste de la séance de tests tourna au calvaire. La jeune femme pas sympa du tout me reposa un casque sur les oreilles en me disant vous entendrez des …et vous les répéterez. J’entendrai quoi ? DES MOTS, hurla-t-elle en donnant une forme à sa bouche qui la faisait ressembler à la fois à Fernandel et à Fabrizio Lucchini. Je répétais donc ce qu’il me semblait entendre : Poulet. Non-c’est pas-pou-let-c’est- mu-ret. Barrière. Non- c’est-pas- bar-riè-re c’est der-riè-re. Non, c’est pas tic-ket, c’est bi-llet, non, c’est pas vin, c’est pain…Je sortis de là épuisé et vaincu. Je repassais devant le spécialiste. Bon, il n’y a pas à dire, vous avez de sérieux problèmes d’audition, comment avez-vous pu attendre si longtemps ? Parce que les gens sont gentils lui dis-je. Il n’eut pas l’air d’avoir compris mais cela ne m’étonna pas.
 J’aurai donc des appareils auditifs très bientôt. Les plus performants qui soient et qui ne me coûteront pas si chers que cela grâce au remboursement mutuelle. Il paraît que d’autres problèmes viendront avec le bruit. Mais bon on verra. Au moins cela ne m’arrivera plus de comprendre t’es con Mario alors qu’on me dit c’est bon Mario
Allei, on ferme ce vendredi 1er novembre mais on sera ouvert samedi soir 2 novembre (pas samedi midi) Au plaisir de vous servir (vos mails à mario.gotto@gmail.com. CEC google group ne reçoit pas les couriels)



mercredi 9 octobre 2013

Bye, bye mafia


La nocturne des coteaux a été magnifique. Le temps était de la partie et la soif aussi. tous les bollos sont partis, nous avons affiché complet pour le menu spécial et la soirée DJ s'est clôturée à 3 heures du matin dans une très belle ambiance. Nous étions fatigués mais contents et nous sommes déjà bien décidés à remettre cela l'an prochain avec Xamanek. Cela deviendra peu à peu une tradition.
Ce WE se présente encore chaud avec un mariage ce samedi midi et un vendredi soir qui s'annonce bien rempli. Il y aura des couteaux de mer et de l'onglet.
Notre service à emporter prend sa vitesse de croisière et les bollos connaissent un début de succès. (les bollos sont des pains chauds, fourrés dans la pâte fraîche, ce qui veut dire que les farces cuisent dans la pâte, il en existe au chorizo, au jambon fromage, à la ricotta et scaroles, à la merguez, à la chipolatta...Nous les vendons à 2.70€ et deux pièces pour 4.5€.
Encore du nouveau: nous avons démarré notre épicerie bye, bye mafia: ce sont des produits provenant de coopératives qui en Italie ont héritées des terres confisquées aux mafieux emprisonnés. L'Union Européennes financent le démarrage et l'équipement de ces coopératives à condition qu'elles fassent du social et du bio. Soit l'inverse de ce que fait la mafia. Nous les soutenons d'autant plus que les produits sont de la fine épicerie de très haute qualité et à des prix tout à fait accessible (1.71€ les 500gr de spaghettis). Conserve de tomate, sauce, tapenade, pâtes, pains, vinaigre balsamique, limoncello bio, grappa bio, olives en conserve...un bel assortiment vous attend. Nous avons compléter avec des produits de biofresh et une srie de produits (pâtes, pains, bouillon ) sans gluten.
A déjà noté dans vos agendas; une semaine café et thé du 15 au 23 novembre, Jehanne de Fragrances (en Neuvice) et cécile de la caféiére (rue Puits en sock) nous feront déguster tous ce qu'elles ont en café et thé. Elles parlent de vider leurs caves et greniers et d'exposer des tas d'objets tournant autour du café et du thé. L'occasion de faire sa réserve de cadeaux de fin d'année.
Nous aussi, nous préparons tant des bons cadeaux pour vos amis que des paniers cadeaux. Mais cela je vous en reparlerai.
Allei, à très bientôt

mercredi 2 octobre 2013

Aller à Madrid en train

Nous voici donc rentrés de quatre journées merveilleuses passées à Madrid. Si vous n'y avez jamais été et que vous avez l'occasion de vous offrir un city trip, n'hésitez pas. On parle beaucoup de Barcelone, que nous adorons bien sûr, mais Madrid vaut Barcelone à tout point de vue. Les édifices qui bordent les grands boulevards comme la Gran Via ou Atocha sont absolument époustouflants. Inutile de vous parler de ce qu'on appelle le km doré qui comprend trois les richissimes musées: le Reine Sophie, le Thyssen et le Prado. D'autres lieux d'exposition sont en train de se développer, qui valent le détour dont el Tabacalera, ancienne usine de tabac transformé en lieu de promotion de l'art contemporain. Si vous aimez les vieilles structures industrielles, ne ratez cette visite. Le centre social qui y est abrité vaut également le détour pour ses fresques murales. Il serait trop long de vous racontez toutes nos découvertes mais celle qui nous le plus touchée est la plaza della Cebolla. Ancien parking de plein air, transformé en milieu de rencontre par les jeunes. Allez-y, entrez sans crainte, baladez vous, voyez les théâtres, le forum aménagé de bric et de broc, prenez un verre et humez l'ambiance conviviale qui y règne. Ne soyez pas étonné d'y voir des jeunes en réunion et discutant très sérieusement de la transformation du monde. Admirez aussi les fresques murales et en sortant , voyez ces gens qui regardent par les petites lucarnes dans la balustrades. 
Si vous voulez aller en train à Madrid, il vous en coûtera 260€ et en partant à 18 heures de Liège vous serez à Madrid vers 14h le lendemain avec changement de train à Paris et à Gerona.
Vous imaginez bien que nous avons fait de la recherche gastronomique. Voici les lieux où nous avons manger et qui valent vraiment le détour. El Latéral est vraiment devenu incontournable. La très bonne cuisine espagnole revisitée, très bonne, originale et pas chère (plaza Santa Ana), La Musa est un autre nouveau restaurant qui pratique ce qu'on appelle la cuisine fusion (un mélange de cuisine du monde autour de la cuisine espagnole), ne ratez pas leur wok. Comptez 20€/personne boissons comprises (quartier La Latina, costinilla de DSan Andres,1), El Estado Puro (l'Etat pur) est un vrai coup ,de coeur. L'occasion de goûter la cuisine moléculaire de Ferran Adria. Ne ratez pas la tortilla, c'est la grosse surprise. Avant cela, allez goûter la tortilla traditionnelle chez Juana la Loca, qui fait dit-on la meilleure tortilla de Madrid (Jeanne la folle plaza della punta de moros) comme cela vous pourrez comparez. A l'Estado puro, vous avez aussi l'occasion de goûter les meilleures tripes (los callos) que j'ai goûter ces dernières années. Comptez 20€/personne vin compris.(.L'Estado puro se trouve sur le rond point qui relie le Prado et le musée Thyssen)
Enfin, si vous voulez passé une belle soirée dans un cadre agréable, avec la meilleure carte de vins de Madrid et déguster des "patatas con huervos" (oeufs et frites) ou de boeuf de Galice a la piedra, ne ratez pas la taverna El Tempranillon au 38 de la cava baja. Le priorat est à 25 ou 30€ la bouteille. Comptez 35€/personne vin compris) Bon voyage à Madrid donc. 
Pour revenir chez nous, nous vous rappelons que ce samedi 5 octobre, nous servons un menu cinq tapas dont un dessert pour 38€/personne. Il vous sera aussi possible de consommer des tapas individuelles pour celles et ceux qui ne souhaitent pas le menu. Attention, mieux vaut réserver . A 22 heures la salle sera chamboulée pour laisser place à la musique et à la danse avec Xamenek.
Petit rappel, par mail, utilisez l'adresse : mario.gotto@gmail.com     par téléphone en journée 042320004,
Allei à très vite

mardi 24 septembre 2013

bagarre à Strépy

Quel beau WE nous avons eu. Nous avons fait le plein samedi soir et l'ambiance était fantastique. Que de belles tables et de belles personnes. C'est très gai. D'autant que beaucoup nous disent être venu grâce au bouche à oreille. Notre meilleur publicité c'est donc vous. Comme je disais à un client, le bouche à bouche c'est plus agréable mais ça n'apporte pas de clients.
Marlène part travailler à Madrid comme interprète dans une rencontre internationale. Comme elle veut bien que je dorme dans son lit, je la rejoins samedi et y reste jusque mardi. Donc exceptionnellement, nous serons fermés mardi 1er octobre. Pour le reste, nous fonctionnerons normalement ce WE mais samedi, nous limiterons à 30 ou 35 couverts. Il y aura de l'onglet et le saumon gravlax fait son retour avec ses légumes croquant. Plus toute sorte de bonnes choses bien sûr.
Hier, je passais devant la terrasse d'un café à Saint Léonard et allez savoir pourquoi, un souvenir d'enfance m'est revenu à l'esprit: Les gens, surtout des hommes, habillés en costume de salopette, donc pour la plupart des mineurs, étaient sortis du "café du coin", en bas de la rue Delsamme à Strépy et formaient un grand cercle occupant tout le carrefour. C'était l'après midi, ils avaient les sourcils noirs et avaient donc travaillé à la pause du matin. Leur flacon en aluminium pendait à la ceinture. Certains portaient leur casque de cuir. Ils faisaient cercle autour de deux mineurs qui se battaient. L'un avait le visage en sang et essayait de frapper l'autre avec son ceinturon. L'autre, ça se voyait, était souple et fort. J'étais terrorisé à la vue du sang et par la violence. Nelly, la tenancière, est sortie, a fendu la foule des hommes, a pris l'homme vaincu par le bras et lui a dit en wallon: leyè cheur m'fieu. Çà n'cher à ri" (laisse tomber mon garçon ça ne sert à rien). La foule s'est dispersée, les hommes sont rentrés boire, d'autres sont rentrés chez eux. Tous avait un énorme respect pour Nelly.
Pourquoi ce souvenir m'est-il revenu?? Peut être parce que le café de Saint Léonard fait le coin et s'y retrouve les mêmes habitués?? Je pensais aussi que les mineurs ne portaient pas une salopette d'une pièce mais bien un pantalon et une veste en tissu bleu de salopette. Ils en mettaient le même costume propre pour la ville et sale et rapiécé pour travailler.
Allei, des histoires nostalgiques tout ça. A très vite

jeudi 19 septembre 2013

on approche de la nuit des coteaux

Vous avez été nombreux à réagir à notre mésaventure autour du boulet liégeois. Cela aurait en fait pu nous arriver ailleurs car le nombre de fournisseur de boulets est assez restreint et donc un même fournisseur sert plusieurs restaurants. Donc une seule solution, chacun d'entre nous, chaque consommateur doit être responsable, attentif à ce qu'il mange, surtout en matière de viande hachée que ce soit dans les boulets, les lasagnes, les bolognaises etc...
Passons donc à du plus joyeux
- C'est le retour du foie de veau à la vénitienne dés ce vendredi et samedi. Il remplacera l'onglet que nous n'avons pu obtenir. En fait l'onglet est le diaphragme du boeuf, il n'y a donc qu'un onglet par boeuf mais un seul onglet contient plusieurs portions bien sûr. Il reviendra, ne vous tracassez pas. Après la tarte au citron sur du biscuit spéculoos  voici la tarte à l'orange que vous pourrez déguster aussi ce WE.
- Il est déjà grand temps de penser au 5 octobre et à la Nuit de Coteaux. Como en casa sera de la partie bien sûr avec : un menu spécial comprenant  deux mises en bouche, quatre tapas qui bien sûr ne seront pas des tapas communes, et un dessert au choix, le tout pour 38€/personne. Attention, il est indispensable de réserver. Le repas se terminera à 21 heures 45, heure à laquelle, nous devrons vider la salle de ses tables et chaises pour faire place à la musique et à la danse avec Sergio de Xamanek et ce jusque 2 heures du mat. 
Dés 18 heures 30, nous aurons un stand sur le trottoir en Hors Château où nous servirons bollos (pain fourré), pizza, focaccia, potage et bien sûr boissons.
Nous serons bien sûr ravis de vous accueillir.
Allei, c'est dans quinze jours et sans doute nous nous verrons encore d'ici là.


mercredi 11 septembre 2013

cela nous est vraiment arrivé

Les installations de Marie Froidart, qui expose chez nous avec Olivier Pé jusque fin octobre, suscitent l'enthousiasme. Vous êtes nombreux à déjà avoir pris votre repas dans sa petite cabane. Si l'engouement continue, il faudra bien vite réserver votre place. Marie nous promet de construire une installation complémentaire avant son départ en Australie. Nous sommes impatients. 
L'onglet, que nous avons mis à la carte depuis la fin août, continue à avoir du succès. C'est vrai aussi pour les nouvelles entrées, telle que le mi-cuit de saumon et le composé de tomate-figue-mozzarella. Le Jamon de pato va faire son retour tout prochainement. Le mois d'octobre s'annonce chargé avec mariage, banquets etc.
Bon, je vous raconte ce qui nous est vraiment arrivé: Marlène et moi allons bien sûr au restaurant deux ou trois fois par mois. Nous essayons les nouveautés ou bien nous allons là où nous avons eu des coups de coeur. De temps en temps, Marlène a envie d'un boulet frites. Ce fut le cas la semaine dernière et nous nous sommes rendus dans une brasserie connue pour la qualité de ses boulets. Je tairai le nom de cette brasserie mais sachez qu'elle n'est pas sur la Batte. Nous y avons rencontrés des amies que nous avons revues le lendemain chez nous et qui avaient vécus la même aventure que nous.  Marlène commande donc son boulet frites et moi un américain. Je prends du vin rouge et  Marlène prend un quart de vin blanc. Infect. Pourquoi faut-il que les vins au pichet soit si mauvais dans la plupart des lieux. Soit. Marlène attaque son boulet et me dit de suite, c'est pas bon, c'est vraiment mauvais, on dirait que la viande est avariée. Je goûte. De fait c'est dégueu. Comme Marlène est pâle et au bord de la nausée, je ne lui dit pas que ses boulets contiennent des abats et pas les bons abats. Il y a entre autre du poumon là-dedans. Quand le garçon vient desservir, Marlène lui dit qu'elle n'a pas pu manger son boulet tant il était mauvais. Le garçon veut vérifier car le boulet c'est toute la réputation de la maison. Il revient avec un boulet froid que Marlène refuse de goûter vu son écoeurement. Je le goûte donc et dit au garçon qu'il contient des  abats. Il part et c'est ensuite le patron qui vient nous trouver: "c'est vous qui avez dit que les boulets contenaient des abats? Oui, en effet, je n'ai aucun doute là-dessus. Vous avez raison me dit-il, moi aussi je les ai goûter la semaine dernière et j'ai téléphoner au boucher pour lui dire, mais il m'a dit que c'était faux!! Oui, dis-je, mais pourquoi les servez-vous si vous y décelez des abats. "Faut bien vivre me dit-il, j'en ai acheté 18 kilos et je ne peux pas les jeter.".Au moment de payer, je considère presque comme acquit qu'on ne paiera pas le boulet. Et bien c'est raté. On a du le payer. Une de nos amies que nous avons revue le lendemain a bien sûr rouspéter aussi à propos de son boulet, elle a dû le payer aussi et en compensation le patron lui a offert un bon pour un apéritif la prochaine fois qu'elle viendrait. Cela a achevé de la mettre hors d'elle et elle a dit au patron qu'il ne la reverrait plus dans son resto.
Que penser de cette histoire?? Mais jusqu'où certains sont-ils prêts à aller pour l'argent? Un boucher qui met des déchets dans ses boulets. Un restaurateur qui a le label "boulets d'or" et qui se fait en fait livrer ses boulets sans contrôle sur leur fabrication!! Qui en plus vend ces boulets qu'il sait impropre à la consommation!!
Enfin, voilà, je n'aime pas vous raconter des histoires négatives mais je trouve qu'ici c'est aller trop loin. Savez vous que beaucoup d'endroits où l'on vend des boulets liégeois, ceux-ci sont fabriqués par des individus, sans statuts aucun, sans numéro de TVA, sans installation professionnelle, qui font cela en noir et se font un argent dingue ni vu, ni connu. Ni facture pour le restaurateur...
Allei, promis, la prochaine fois, je vous raconte quelque chose de plus marrant.
A très vite

jeudi 22 août 2013

ca boume à Como en Casa

La rentrée fut belle, vous étiez nombreux ce premier WE d'après vacances et a apprécié massivement nous nouveaux mets. Le mi-cuit de saumon a fait l'unanimité, les calamars au curry-coco aussi et que dire de l'onglet de boeuf!!! Fabuleux nous a dit Philippe Gibbon qui fêtait chez nous son anniversaire en famille.
Nous sommes fiers de cela et du fait que notre carte s'améliore à chaque fois.
Mais il n'y a pas que des nouveautés dans les plats, il y a aussi de nouvelles activités qui vont se mettre en route et de nouveaux services. Je vous les cite en vrac
- Une carte de fidélité: elle durera dix mois à dater du premier repas y inscrit et donnera droit à 8% de ristourne au bout de 12 repas.
- des bons cadeau, de trois catégories différentes: des bons à 20€ à valoir sur tout repas et boissons, des bons menus à 40€  sans boissons et à 55% avec boissons. Pensez-y pour vos cadeaux.
- Des produits d'épiceries "anti-mafia": ce seront des produits fins italiens en provenance de coopératives que l'on appelle anti-mafia parce qu’elles ont  hérité des terres confisquées à la mafia. Elles font du bio et du social, nous avons goûté ces produits, ils sont fabuleux. Dés le 16 septembre. (un rayon sans gluten sera aussi disponible.
- Nous relançons A emporter, avec chaque jour une salade, un potage, un taboulé, un pain fourré... dés le 2 septembre
Voilà, voilà, tout cela nous fait pas mal de boulot mais notre goût de l'aventure est intarissable.
Le vernissage de la prochaine expo aura lieu le vendredi 30 décembre. Marie Froidart, architecte va nouis faire des installations abracadabrantes qui seront accompagnées des peintures grand format d'Olivier Pé.  Nous sommes aussi impatients que vous de découvrir cela. Je vous en reparle la semaine prochaine.
Allei, j'espère que cela me laissera un peu de temps pour vous raconter encore des histoires. A très bientôt le plaisir de vous servir.

mercredi 14 août 2013

rentrés de vacances

Nos vacances ont été très bonnes et reposantes. Après quelques jours près des marais poitevin, avec nos frères et sœurs (nous ne nous étions plus réunis depuis trois ou quatre ans) nous avons passés de très belles journées à la Rochelle et ses environs: île de Ré, île d'Aix, Fouras, estuaire de la Gironde...Les artisans de bouche de La Rochelle sont extraordinaires et nous avons chaque jour passé une heure ou deux au marché couvert à admirer le travail de ces artisans.
Nous voilà revenus, avec pleins d'idées dans la tête et nous serons très heureux de vous accueillir dés ce vendredi et samedi soir à partir de 19h30. Nous n'ouvrirons le midi qu'à partir de mardi 20 août date à laquelle nous reprenons notre horaire normal. Saumon mi-cuit aux zestes d'orange, onglet aux échalotes et vins rouges, calamars au lait de coco sont quelques unes de nos nouveautés.
A vendredi ou samedi pour ceux qui le veulent, bonnes vacances à ceux qui y sont encore. 
Mario
P.S Je viens de terminer la lecture de Sunset Park de Paul Auster, à ne pas manquer, une merveille d'écriture

mardi 23 juillet 2013

vacances annuelles

Bonjour à tous,
Oui, je sais cela fait longtemps mais que voulez-vous!!!
Voilà nous sommes en vacances jusqu'au 15 août inclus et nous ré ouvrons le 16 août dés 18h30. Vous pouvez déjà réserver pour le 16 août ou le 17 août en écrivant à  mario.gotto@gmail.comou en téléphonant au 0498 110980.
Je rappelle pour les distraits que cette adresse (google group, ne prend pas les messages et qu'il faut m'écrire sur mon gmail personnel.
A très bientôt et je vous raconterai toutes les nouveautés prévues pour la rentrée.
Mario

jeudi 27 juin 2013

quelques infos flash

La semaine prochaine, je terminerai mon récit sur Benares. Promis. Si vous êtes déjà en vacances, soyez attentifs à vos mails ou visitez mon blog: mario gotto.blogspot.com/
Nous avons fait les travaux liés à l'acoustique. Nous avons placé des panneaux dans les deux salles. Il reste un mur à construire, mais la différence se fait déjà entendre si je puis dire.
Nous aurons du foie de veau tout frais et des couteaux de mer cueillis ce matin en Bretagne. A l'heure qu'il est, ils sont déjà en route pour Rungis. Mon poissonnier lui démarre vers 21 heures, il est à Rungis (le plus grand marché de frais d'"Europe) vers minuit ou un peu plus. En même temps que les Bretons qui montent avec les couteaux, homards etc....Mais il ne peut pas repartir de suite car il attend les camionnettes frigos qui arrivent de Marseille avec les sardines. Evidemment, Marseille c'est plus loin que la Bretagne et en Belgique, on apprécie plus les petites sardines de la méditerranée que les grosses de l'Atlantique. Son obsession à mon poissonnier c'est de passer Paris au retour avant les premiers bouchons. Bon nous tout ça, on s'en moque un peu, mais c'est pas mauvais de connaître toutes ces péripéties.
Le veau lui, ne vient pas de Paris mais de Malmedy. Le problème c'est que le foie de veau bio est rare et donc je dois me battre avec mon boucher pour en avoir. "Oui, mais tout ce que je te donne, je ne sais pas le vendre à mes clients", me dit-il. Je lui explique alors que mes clients sont plus important que les siens puisqu'ils sont multiplicateurs. " Ouah! j'ai mangé un de ces foies de veau à Como en casa". 
Bon vous, mes clients amis, vous savez tout cela mais eux...
Nous avons vraiment très bien travaillé en juin. Magnifique! J'imagine qu'on va un peu soufflé en juillet. Allei, venez nous dire au revoir avant de partir. Nous on ferme et on part du 28 juillet au 15 août. On réouvre le 16 août.
Oui, Paquita elle, notre associée part ce 30 juin, au Portugal. Avec son nouvel amoureux. Ils vont vivre au milieu des bois. Juste d'amour et d'eau fraîche. Vous pôuvez lui rendre visite, elle fait chambre et tentes d'hôte. Elle reviendra de temps en temps mais on ne sait pas s'il elle reviendra un jour définitivement.
Allei, la semaine prochaine, la suite et fin de Benares. Mais je vous le dis déjà, je n''aurai jamais du accepter cette invitation d' Eterno....

mardi 18 juin 2013

nocturnes à Benares (3)

Cela ne dura pas plus d’une poignée de secondes.  Nous marchions dans la rue principale de Benares et tout à coup, comme une fulgurance, je me sentis bien dans la foule, en communion, en harmonie avec elle, avec cette impression de légèreté, de lévitation. L’impression de prendre de la hauteur et de me voir moi-même au milieu de cette multitude, compacte, en marche, ce mélange de piétons, de cyclistes, de rijkchaw, de motos, de vélo-camions transportant bonbonnes de gaz, ballots sur 3 mètres de hauteur. Foule  de femmes, d’enfants et de vieillards, de jeunes hommes courants à leur travail, longeant des boutiques, des échoppes, de petits ateliers de confections, de fabrications de naans ou de chapatis. Je me sentais léger et là où je devais être. Avez-vous jamais vécu ce sentiment de communion et d’harmonie, un bien être qui vous donne une puissance créatrice, avec laquelle vous avez l’impression de pouvoir tout vaincre, créer, changer le monde et en faire quelque chose de mieux ? Ces moments où dans votre esprit des projets naissent et vous paraissent réalisables et où les obstacles deviennent des tremplins ? Mais cela ne dura qu'une poignée de secondes, très vite le bruit, les klaxons des motos et des tchouks tchouks qui nous talonnaient, la puanteur persistante eurent raison de cet instant de béatitude. Par-dessus tout, ces motos qui klaxonnaient au milieu d’une foule de piétons étaient d’une violence insupportable. Nassim et moi avions pris l’habitude de ne pas bouger de notre trajectoire et d’empêcher ainsi les motos de passer. Quand les coups de klaxons se faisaient exagérément agressifs, nous nous retournions et fixions le motocyclistes avec un regard noir, l’un de nous deux restant face à l’engin, l’autre le contournant pour aller au plus près du chauffeur qui, paniqué, perdaient tout de leur superbe et joignaient les mains pour implorer notre pardon.
J’avais rêvé de cet instant de grâce que je vécus par deux fois, celle fois-là à Bénares et la fois suivante à Bombay, dans la gare à regarder débarquer par centaines les repas individuels en provenance des familles des milliers d’ouvriers dispersés dans cette ville de trente millions d’habitants. Mais ça je vous raconterai une autre fois.
Je râlais encore sur ma sortie nocturne avec Eterno à regarder les bûchers de Benares mais je repensais aussi à tout ce qu’il m’avait appris sur l’Inde, ses clivages, ses divisions, ses castes, ses conflits identitaires.
« Le problème essentiel de l’Inde. Mario, ce sont ses castes et ses croyances avait-il commencé à m'expliquer. Ses castes qui figent les inégalités. Sais-tu qu’une seule caste contrôle 85% du commerce. C’est vrai ici mais c’est vrai aussi pour les petits commerces indiens en Belgique et partout dans le monde.  Ceux qui, appartenant à d’autres castes inférieures tentent de commercer, le font au péril de leur vie et ne peuvent espérer aucun soutien financier pour démarrer. D’autres castes, dont celle à laquelle appartient Mitall se définissent comme élue, pouvant s’enrichir au mépris de tous les autres qu’ils ont pour devoir de soumettre. Certaines castes ont accès à l’anglais et d’autres pas. Or la seule langue nationale de l’Inde est l’Anglais. C’est la langue de l’administration, c’est la langue des affaires et si tu ne possèdes pas l’Anglais, tes chances de réussite sociale sont nulles.
L’autre difficulté essentielle de l’Inde est la corruption et efficience des pouvoirs publics. La croissance indienne a pris un coup d’arrêt à cause des insuffisances des infrastructures : routes en mauvais état, coupure d’électricité, corruption des administrations.
De plus, les riches ont désertés l’état. Sais-tu que devant la saturation des villes, des riches ont construits leur propre ville ? Ils s’arrangent pour ne pas payer d’impôt et placer leur argent à l’étranger. Ils ont construit des villes privées avec des appartements de 500 à 3000m2, leur terrain de golf, leur piscine… Et ces villes deviennent des catastrophes écologiques. Car il y a une chose à laquelle ils n’ont pas réfléchi, c’est que pour vivre ces villes avaient besoin de personnels, de personnel d’entretien, de chauffeurs, de cuisiniers, de personnels de nettoyages, de jardiniers, d’éboueurs et que sais-je encore. Et bien tout ce petit personnel s’est installé en bordure de ces villes privées, a construit des bidonvilles, a pompé l’eau des nappes phréatiques, a pollué ces nappes avec ses déchets et les riches se sont retrouvés dans la même situation qu’à Bombay ou New Delhi.
Comprendront-ils que sans un minimum de partage des richesses, rien ne sera possible pour qui que ce soit, qu’il soit pauvre ou riche. »
Je repensais à tout cela en marchant et au rendez-vous que j’avais encore accepté avec Eterno le soir même à minuit. Tu vas voir une vie underground comme tu ne peux l’imaginer Mario, m’avait dit Eterno. J’aurais dû refuser. Mes problèmes intestinaux devenaient insupportables, j’étais obsédé par la présence de toilettes utilisables. Nous ne pouvions jamais nous éloigner de l’hôtel ou de restaurant plus ou moins potables. Je me bourrais de paracétamol pour me débarrasser de la fièvre qui me pourrissait la vie. Pour le dire platement l’Inde me faisait c….. J’avais milité assez toute ma vie. Je voulais un voyage pour le plaisir et non pas pour redécouvrir que le monde restait injuste et que moi je n’avais toujours pas appris à y être indifférent.
(Le journal Le Monde publie régulièrement des articles sur l'Inde dont les propos d'Eterno sont largement inspirés)
 Pour vous écrire, je suis installé à la table numéro trois de Como en casa où viens de se terminer le service de midi. Il fait  une chaleur écrasante à l’extérieur, ce qui fait que les clients (je n’aime pas ce mot, je préfère le mot ami-client) ont préféré manger à l’intérieur où il fait frais. Nous leur avons servi des « paneis de baccalhau » ces beignets portugais de poisson, avec une salade style grecque arrosé d' un vinaigre de cidre asturien et d'huile d'olive. Quoi de plus métissé-méditerranéen que cela.
En parlant de baccala, savez-vous qu’il y a en Europe trois restaurants qui servent du baccala panné à la farine de riz ? L’un se trouve près de la puerta del sol à Madrid et occupe le local où a été fondé le PSOE (Parti Socialiste Ouvrier Espagnol)à la fin du 19ième . On y sert une seul tapa : le baccala panné. L’autre se trouve sur la piazza Sonino dans le trastevere à Rome. Le restaurant se nomme I marni, les marbres en français vu que le dessus des tables sont en marbres. En plus du baccala, on y sert aussi la meilleure pizza d'Italie, donc du monde (ne riez pas, tous ceux qui y ont été sur mes recommandations sont d'accord: c'est la meilleure pizza du monde). Le troisième restaurant se trouve à Liège au coin de la  rue de la Poule et de la rue Hors Château. Le restaurant est caché dans une ruelle, seuls quelques privilégiés y ont accès, Il se nomme Como en Casa et son baccala est tendre et moelleux et divin, comme à Rome ou à Madrid.
Allei, à très vite
Mario