lundi 8 septembre 2014

Une machine de rouge

Cela m'arrive régulièrement, je tombe en panne de livres ou si pas de panne, je n'ai pas envie de plonger dans ce que j'ai de neuf sur ma table de nuit et je passe en revue ma bibliothèque à la recherche d'ouvrages que j'aurais envie de relire. Je me suis retrouvé avec en mains "une machine de rouge " de Daniel Adam. Un petit livre paru dans la collection Mea vista en 2002. Vous pouvez encore vous le procurer aujourd'hui aux éditions Couleurs livres. C'est l'histoire d'un type hyper sensible et sentimental, qui déjà enfant entendait le silence des adultes traverser les murs et qui ensuite vit tout les petits événements dans une attention de tous les instants, surtout une attention aux autres. Il se culpabilise des années d'avoir refusé un coca à une petite fille, de ne pas avoir été assez attentif à sa voisine qui est partie, il va rendre visite, muni d'un ravier de fraises, à un pote qui habite depuis des années sous une dalle de marbre et il voudrait devenir copain d'une bande de vieux qui jouent aux cartes dans un café. Il ne dit rien sans peser ses mots et il poétise tout. Quand sa copine s'en va, il dit qu'elle est quand même dans ses coulisses, il se lève le matin en regardant les pigeons picorer son temps perdu. Et quand on le lit, on a comme lui, envie que tout le monde soit heureux. Merci Dany pour ce bon moment.
Nous aussi, on essaye d'être très attentif à tout, à chaque préparation, à chaque assiette que l'on dresse et à l'accueil de chacun. Nous avons passé une magnifique soirée ce dernier  samedi, avec plein de nouveaux clients et clientes, avec un groupe d'anversois hyper sympa, qui ne savaient pas qu'on pouvait aussi bien manger à Liège et qui nous disent (c'est d'ailleurs pas la première fois) que si on ouvrait un Como en casa à Anvers, on ferait un tabac.
Les poires au vin et quatre épices anti Poutine ont connues un beau succès. Nous les avons mis à la carte par solidarité avec les fruiticulteurs victimes du boycott russe, mais hier à Valériane, nous avons évidemment appris que les poires bio n'ont jamais été achetées par les russes... Si vous avez l'occasion, lisez Le Soir de ce lundi. On y apprend que Bocuse ré ouvre le Plaza Sthène à Paris avec une carte sans viande mais avec du poissons sauvage, des produits issus de l'agriculture durable et des céréales telles que riz, quinoa et bulgur. Cela vous dit quelque chose? Ce sont les céréales que nous servons à Como en Casa depuis 2009. 
Bon je dois encore vous parler de Pietrasanta, ce village de Toscane, près de Lucca où l'art et le vin sont omniprésents. Promis, je fais cela la semaine prochaine.
Notez déjà, le 4 octobre pour la Nuit des Coteaux, c'est soirée tapas à Como en Casa. (pas de concert cette année, mais des tapas de 19h à minuit, déjà à partir de 3€. 
Allei, bonne semaine. Nous essayons d'obtenir du foie pour ce prochain WE


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire