lundi 11 avril 2016

journal d'un restaurateur (16)

« Merci pour votre passion », c’est ce qu’une dame m’a dit samedi soir en quittant Como en casa.
Dans notre livre d’or, un couple d’anglais a écrit « No comment, perfect ».
Isabelle, de Marche en Famenne a laissé cette phrase : «Au hasard d’un détour, une petite ruelle, une ambiance surprenante, et…un repas divin. Merci ».
Pierre quand à lui : « Et une fois de plus, c’était « Bon et Beau à la fois ». 
Inutile de vous dire à quel point ces petits compliments nous font plaisir. Alors pour vous remercier, je vous offre quelques petites phrases glanées de ci de là et que je garde dans le mémo de mon smartphone.
«  Si j’avais su que je t’aimais tant, je t’aurais aimée encore plus » (dans le livre de J. Zwick qui l’a trouvée sur une tombe au cimetière d’Ixelles)
« J’ai reconnu le bonheur au bruit qu’il a fait en partant » (Prévert)
Une autre épitaphe : « Dors maintenant. Et si la vie t’a été amère, pardonne. Si elle t’a été douce, rends grâce. Car tu n’as plus à vivre. Et il est bon de pardonner et de rendre grâce. » (Swinburne, poète anglais)
« Je n’ai jamais bu à profusion, d’ailleurs, je ne sais même pas où c’est » (Desproges)
« Le vin fait du sage un idiot et de l’idiot un sage » (?)
« En italien, le o devient a au féminin comme dans vino e acqua ( ?)
« J’ai déjà les mots. Ce que je cherche c’est l’ordre parfait de la phrase » (J. Joyce)
« Le moulin à café broyait du noir » (Juan Gris)
« Le destin attend toujours au coin de la rue, comme le voleur, la pute ou le vendeur de loterie » (de Tabucchi je crois)
« Il y a deux façons de regarder le ciel, certains voient la nuit, moi je vois les étoiles » ( poète inconnu souvent cité par J. Zwick)
« Ils allaient, ils allaient toujours et lorsque cessait le chant funèbre, on croyait entendre continuant sur sa lancée, chanter les jambes, les chevaux et le souffle du vent » (B. Pasternak in docteur Jivago)
«  «Closes les paupières, les murs et le ciel, les gués et les rivières, les ans et les siècles » (idem)
« Je serai poète, tu seras poésie » ( ?)
«Je suis fatigué de ne pas savoir où je vais mourir. Voilà la plus grande souffrance de l’immigré » ( ?)
Je termine en revenant sur l’histoire du nom de Soignies. C’est la ville du Hainaut où j’ai vécu une quinzaine d’années. Je croyais que Mino et Titanne, qui y ont vécu aussi réagiraient, mais c’était compter sans ma petite sœur Nadia qui vit à Nantes, est née à Soignies et y a vécu jusque ses 25 ans qui m’écrit ceci « Je pense que ce Flamand n’est pas très fiable sur tous ses dires, Soignies doit son nom au séjour qu'y firent les Sénonais (région de Sens (Yonne)) sous la conduite de Brennus, 4 siècles av. J.-C. Une confusion entre senonico et senonago pourrait être à l'origine de cette interprétation. Au xvie siècle, l'historien Pontus Heuterus prétendait qu'il fallait rapprocher Soignies du peuple des Sègnes qui donnèrent également leur nom à la Senne et à la forêt de Soignes. (réf Wikipedia)
De mon côté, je m’étais déjà penchée sur la question. En tout cas, l’article « Soignies » sur Wikipedia est très riche et intéressant, on y apprend par exemple que St Vincent est né à Strépy, (dont il est beaucoup questions dans mon livre.(ndlr), que la ville doit son premier essor aux draperies,  Merci Nadichou.
Allei, à la semaine vous revoir ou vous recevoir hein !!

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