lundi 21 novembre 2011

Philippe Gibbon a Orpheu


Philippe Gibbon est typiquement un « ami numérique », ou je crois qu’il préférera le terme de  « camarade numérique ». Il est vrai que je me reconnais dans ses révoltes, ses goûts et sa liberté. Je l’ai connu au restau, quand il est venu souper après le vernissage de son expo au « Placard à Balai », je l’ai revu lors de sa dernière exposition à la galerie Orpheu sur les Neandertal, et depuis, nous échangeons de temps à autres, par e-mails nos humeurs et nos coups de cœur, quand Philippe ne disparaît pas dans une frénésie créatrice comme ce fut le cas dernièrement, ce qui a pour résultat l’expo que nous allons pouvoir découvrir.
C’est une expo dessins, intitulée « J’aurais pu photographier tout ceci ».
Elle a lieu à la Galerie Orpheu, rue Saint Eloi, 17. Diu 23/11 au 11/12 /2011. Le vernissage a lieu ce mercredi de 18h à 21 h. L’expo est accessible le jeudi, vendredi et samedi de 15 à 18 h. Mais ce qui est gai c’est qu’elle est également ouverte le dimanche de 12 à 16h pour ceux qui veulent s’amener là avec un petit apéro à prendre avec Philippe.
Mais vous pouvez déjà faire connaissance avec lui :
« J’ai commencé à produire des affiches en 1968, dans le mouvement étudiant, et je n’étais pas le seul. Décider d’une affiche en réunion à 11h du soir, la dessiner aussitôt et l’imprimer en sérigraphie dans la nuit pour la coller à 6 heures du matin n’était pas exceptionnel du tout et oui, c’était sans doute une bonne école »
En 2008, la ville de Liège organisait une rétrospective de ses quarante ans d’exposition et le présentait ainsi : « Artiste engagé, humaniste et ironique, Philippe Gibbon vit à Liège depuis 45 ans. Il a exploré avec talent des techniques aussi variées que l’affiche, la calligraphie, la gravure au burin, la pointe sèche, l’eau-forte, le dessin à l’encre de Chine ou au fusain, la sculpture en terre, résine, métal, bois et le collage. »
Philippe Gibbon est son nom d’artiste. Il, pas l’homme, mais son patronyme, vient du nom d’un singe asiatique, anthropoïde : le gibbon. Il y a toutes sortes de gibbon : le gibbon à bonnet, le gibbon cendré, le gibbon à favori blanc du sud, le gibbon aux joues pâles, le gibbon aux mains blanches et j’en passe.
Philippe est un gibbon aux mains noires, noires de mines de plomb et d’encre de chine.
Marlène et moi seront au vernissage ce mercredi. Nous y serons vraiment, pas comme lors de la venue de Carlo Petrini, que nous avons…complètement oublié.
Ce même mercredi 23/11 à 20h, aura lieu la projection du film « Cultures en transition ». L’occasion de rencontrer le réalisateur mais aussi toutes les associations liégeoise impliquées dans « Liège en transition ». Nous tenterons de faire les deux.
Allei, à mercredi.

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