mardi 24 septembre 2013

bagarre à Strépy

Quel beau WE nous avons eu. Nous avons fait le plein samedi soir et l'ambiance était fantastique. Que de belles tables et de belles personnes. C'est très gai. D'autant que beaucoup nous disent être venu grâce au bouche à oreille. Notre meilleur publicité c'est donc vous. Comme je disais à un client, le bouche à bouche c'est plus agréable mais ça n'apporte pas de clients.
Marlène part travailler à Madrid comme interprète dans une rencontre internationale. Comme elle veut bien que je dorme dans son lit, je la rejoins samedi et y reste jusque mardi. Donc exceptionnellement, nous serons fermés mardi 1er octobre. Pour le reste, nous fonctionnerons normalement ce WE mais samedi, nous limiterons à 30 ou 35 couverts. Il y aura de l'onglet et le saumon gravlax fait son retour avec ses légumes croquant. Plus toute sorte de bonnes choses bien sûr.
Hier, je passais devant la terrasse d'un café à Saint Léonard et allez savoir pourquoi, un souvenir d'enfance m'est revenu à l'esprit: Les gens, surtout des hommes, habillés en costume de salopette, donc pour la plupart des mineurs, étaient sortis du "café du coin", en bas de la rue Delsamme à Strépy et formaient un grand cercle occupant tout le carrefour. C'était l'après midi, ils avaient les sourcils noirs et avaient donc travaillé à la pause du matin. Leur flacon en aluminium pendait à la ceinture. Certains portaient leur casque de cuir. Ils faisaient cercle autour de deux mineurs qui se battaient. L'un avait le visage en sang et essayait de frapper l'autre avec son ceinturon. L'autre, ça se voyait, était souple et fort. J'étais terrorisé à la vue du sang et par la violence. Nelly, la tenancière, est sortie, a fendu la foule des hommes, a pris l'homme vaincu par le bras et lui a dit en wallon: leyè cheur m'fieu. Çà n'cher à ri" (laisse tomber mon garçon ça ne sert à rien). La foule s'est dispersée, les hommes sont rentrés boire, d'autres sont rentrés chez eux. Tous avait un énorme respect pour Nelly.
Pourquoi ce souvenir m'est-il revenu?? Peut être parce que le café de Saint Léonard fait le coin et s'y retrouve les mêmes habitués?? Je pensais aussi que les mineurs ne portaient pas une salopette d'une pièce mais bien un pantalon et une veste en tissu bleu de salopette. Ils en mettaient le même costume propre pour la ville et sale et rapiécé pour travailler.
Allei, des histoires nostalgiques tout ça. A très vite

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