mercredi 11 septembre 2013

cela nous est vraiment arrivé

Les installations de Marie Froidart, qui expose chez nous avec Olivier Pé jusque fin octobre, suscitent l'enthousiasme. Vous êtes nombreux à déjà avoir pris votre repas dans sa petite cabane. Si l'engouement continue, il faudra bien vite réserver votre place. Marie nous promet de construire une installation complémentaire avant son départ en Australie. Nous sommes impatients. 
L'onglet, que nous avons mis à la carte depuis la fin août, continue à avoir du succès. C'est vrai aussi pour les nouvelles entrées, telle que le mi-cuit de saumon et le composé de tomate-figue-mozzarella. Le Jamon de pato va faire son retour tout prochainement. Le mois d'octobre s'annonce chargé avec mariage, banquets etc.
Bon, je vous raconte ce qui nous est vraiment arrivé: Marlène et moi allons bien sûr au restaurant deux ou trois fois par mois. Nous essayons les nouveautés ou bien nous allons là où nous avons eu des coups de coeur. De temps en temps, Marlène a envie d'un boulet frites. Ce fut le cas la semaine dernière et nous nous sommes rendus dans une brasserie connue pour la qualité de ses boulets. Je tairai le nom de cette brasserie mais sachez qu'elle n'est pas sur la Batte. Nous y avons rencontrés des amies que nous avons revues le lendemain chez nous et qui avaient vécus la même aventure que nous.  Marlène commande donc son boulet frites et moi un américain. Je prends du vin rouge et  Marlène prend un quart de vin blanc. Infect. Pourquoi faut-il que les vins au pichet soit si mauvais dans la plupart des lieux. Soit. Marlène attaque son boulet et me dit de suite, c'est pas bon, c'est vraiment mauvais, on dirait que la viande est avariée. Je goûte. De fait c'est dégueu. Comme Marlène est pâle et au bord de la nausée, je ne lui dit pas que ses boulets contiennent des abats et pas les bons abats. Il y a entre autre du poumon là-dedans. Quand le garçon vient desservir, Marlène lui dit qu'elle n'a pas pu manger son boulet tant il était mauvais. Le garçon veut vérifier car le boulet c'est toute la réputation de la maison. Il revient avec un boulet froid que Marlène refuse de goûter vu son écoeurement. Je le goûte donc et dit au garçon qu'il contient des  abats. Il part et c'est ensuite le patron qui vient nous trouver: "c'est vous qui avez dit que les boulets contenaient des abats? Oui, en effet, je n'ai aucun doute là-dessus. Vous avez raison me dit-il, moi aussi je les ai goûter la semaine dernière et j'ai téléphoner au boucher pour lui dire, mais il m'a dit que c'était faux!! Oui, dis-je, mais pourquoi les servez-vous si vous y décelez des abats. "Faut bien vivre me dit-il, j'en ai acheté 18 kilos et je ne peux pas les jeter.".Au moment de payer, je considère presque comme acquit qu'on ne paiera pas le boulet. Et bien c'est raté. On a du le payer. Une de nos amies que nous avons revue le lendemain a bien sûr rouspéter aussi à propos de son boulet, elle a dû le payer aussi et en compensation le patron lui a offert un bon pour un apéritif la prochaine fois qu'elle viendrait. Cela a achevé de la mettre hors d'elle et elle a dit au patron qu'il ne la reverrait plus dans son resto.
Que penser de cette histoire?? Mais jusqu'où certains sont-ils prêts à aller pour l'argent? Un boucher qui met des déchets dans ses boulets. Un restaurateur qui a le label "boulets d'or" et qui se fait en fait livrer ses boulets sans contrôle sur leur fabrication!! Qui en plus vend ces boulets qu'il sait impropre à la consommation!!
Enfin, voilà, je n'aime pas vous raconter des histoires négatives mais je trouve qu'ici c'est aller trop loin. Savez vous que beaucoup d'endroits où l'on vend des boulets liégeois, ceux-ci sont fabriqués par des individus, sans statuts aucun, sans numéro de TVA, sans installation professionnelle, qui font cela en noir et se font un argent dingue ni vu, ni connu. Ni facture pour le restaurateur...
Allei, promis, la prochaine fois, je vous raconte quelque chose de plus marrant.
A très vite

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