lundi 12 juin 2017

des choses et d'autres

Certains d’entre vous m’ont déjà dit que mes chroniques leur donnaient envie de venir ici en vacances. J’ai peur de vous y encourager ou, si je le fais, je devrais aussi vous parler des quelques inconvénients qu’il faut supporter. Si le vieux village, la longue promenade de la plage (la ville dispose de plus de vingt km de côte), « el parque de l’Amadorio », le marché couvert etc. ont bien le charme et le calme dont je vous parle, ils sont néanmoins situés dans une ville de 35 000 habitants (population officielle inscrite qu’il faut sans doute multiplié par deux ou trois en été). Et comme beaucoup de villes espagnoles, elle a un énorme côté sombre : le bruit. Il y a d’abord le bruit insupportable des vélomoteurs et des motos. Le malheur veut qu’un club d’Harley Davidson se soit créé en ville.  Désolé pour mes amis amateurs de moto, mais comment accepter qu’un seul individu sur une de ces machines perturbe par un bruit aussi stupide qu’inutile les conversations de centaines de personnes à 300 mètres à la ronde. Il en est de même pour les « motocyclettas». » De plus, les espagnols ont une manière très particulière de parler entre eux : ils semblent parfois hurler et  quatre personnes autour d’une table font parfois autant de boucan qu’un stade de football. J’exagère à peine. Ajouter à cela les deux ou trois télés toujours allumées dans les bars et les restaurants, avec le volume mis à fonds et cela finit de vous mettre parfois les nerfs à vif. C’est parfois plus gai que la froideur de certains de nos salles de restaurant, en Espagne tout le monde parle à tout le monde. Je suis pour le respect des cultures et modes de vie locaux, mais j’avoue que je ne m’habitue toujours pas à cette orgie de décibels dans la vie courante. Donc si c’est le calme que vous recherchez, vous risquez d’être déçu. Par contre, il y a plein de belles visites à faire dans les environs. La ville d’Alicante est magnifique et son marché couvert un des plus beaux qui soient. (Nous en avons visité des dizaines en Espagne, en France et en Italie et vraiment celui d’Alicante est d’une richesse en produits de qualité, rarement rencontrée.
Notre retour s’est très bien passé avec un repas ultra raffiné que Yoann nous avait préparé. La remise en ordre du jardin est presque terminée. Dimanche j’ai fait des tagliatelles, histoire de reprendre possession de mon fournil. Réussies à la perfection. Donc je crois bien que le WE prochain, je lance la production pour les voisins. J’essaierai de nouveau du pain cette semaine.
 Ce matin (lundi), j’ai fait une marche de deux heures trente. Je n’ai pas envie de perdre cette bonne habitude (re) prise en Espagne. J’ai été à la Citadelle dont j’ai fait quatre fois le tour. Bien sûr, je n’ai ni la mer et son iode, ni le port de pêche, ni le bruit des vagues pour agrémenter ma marche. Mais il y avait un soleil splendide à six heures ce matin (il a disparu à l’approche de huit heures), et, si je n’ai pas la mer,  j’ai deux vues sur la Meuse, une du côté du Thiers à Liège et une au-dessus des coteaux d’où j’ai une vue splendide sur toute la ville. La bande de macadam autour de la Citadelle est devenue complètement piétonne. Il y a peu de monde jusque huit heures. J’y ai rencontré une dame qui comme moi a fait quatre fois le tour dans le sens inverse du mien donc on se rencontrait deux fois par tour (si, si, réfléchissez…) un monsieur qui promenait son chien et deux joggeurs. Plus tard un autre monsieur est arrivé avec trois gros chiens tenus en laisse dieu merci. Et enfin, j’ai été  heureusement surpris de voir de  petits groupes d’ado qui rejoignent les écoles de la rue Hors Château (Sainte Croix, Saint Bart, l’institut Marie Thérèse) par la promenade des Coteaux. En quittant le parc vers Sainte Walburge, je suis tombé sur Rosa avec qui j’avais sympathisé lorsqu’elle venait manger avec ses collègues ou avec sa famille à Como en Casa.
Demain je partirai marcher dans l’autre sens, vers Voroux-Goreux et Fexhe-Le-Haut-Clocher. Je vais marcher une heure trente dans cette direction et je suis curieux de voir jusqu’où j’irai. Avec le retour cela me fera trois heures de marche.
Allei, je vous raconterai tout cela.


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