jeudi 2 juillet 2015

Como en casa travaille, les clients lisent...

Eh oui, nous sommes toujours là et nous serons là jusqu'au 11 juillet. Nous continuons à vous présenter de bonnes choses. Ce WE à la carte, en entrée les palourdes à la thaï que vous avez adoré la semaine dernière (mais aussi le mille feuille, le tartare de betteraves , le carpaccio de fenouil) et en plat, nous avons de nouveau été ravitaillé en araignée de porc et nous vous la servirons avec un gratin dont la cheffe a le secret.

Nous serons en congé dés le 12 juillet pour de nouveau vous accueillir le mardi 18 août le midi. Nous partons a la découverte de nouveaux mets ou de mets traditionnels revisités par les chefs tant du nord de l'Espagne que de la Catalogne. Tout cela pour mieux vous servir à la rentrée avec des nouveautés. Nous garderons nos incontournables, ne vous tracassez pas.

Je ne résiste pas à l'envie de vous partager un article de Pascale Bonnet à propos de mon livre. Elle l'a écrit pour une revue qui s'adresse aux prof de français et qui s'intitule d'ailleurs, De prof à prof. L'article lui est titré "Un coup de coeur de Pascale Bonnet" que je remercie du fonds du coeur.

"Le bouillon noir de ma mère est un recueil de 11 nouvelles, un petit ouvrage de 115 pages. Je l’ai trouvé un peu par hasard : une pile de livres à vendre posée discrètement à côté du terminal bancontact du resto où je venais de partager un repas simple mais goûteux avec une collègue un peu triste ce jour-là. Un restaurateur écrivain. Intrigant… Intrigant oui, mais surtout savoureux ! En quelques doubles pages, Mario GOTTO fait revivre des fragments de vie qui ont le gout d’ici et d’ailleurs. Dans d’autres récits, nous quittons l’air de rien la page du réel pour suivre le fil imaginaire d’une histoire dont nous reconnaissons pourtant des lieux familiers : les alentours du CHR de la Citadelle, les abords de la gare du Palais, la Cour Saint-Etienne... Puis nos repères disparaissent dans une descente étonnante sous les sols de la ville où affleurent les émotions. J’ai aimé par-dessus tout la célébration des gestes simples du quotidien d’une grand-mère italienne et l’évocation des hommes noirs de Strépy, leurs peines et leurs joies. Et puis aussi l’expérience de ces hommes d’hier qui ont traversé les océans pour gagner un pays où ils ont vécu longtemps, où ils sont morts loin des leurs, en terre restée étrangère. Cette expérience de l’inhospitalité tellement actuelle… Mario Gotto écrit avec une simplicité qui m’a touchée et continue à m’habiter."

Aujourd'hui 2 juillet, Adriano est venu manger avec un ami et m'a dit," J'ai lu ton livre qui m'a fort ému et m'a beaucoup fait rire. Et tu sais quoi, en lisant, je croyais t'entendre parler et raconter."  Beau aussi comme compliment. Merci Adriano. 
Allei, je vous écrirai une dernière fois avant de partir en vacances. Bonnes vacances à vous si vous partez avant moi.

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