Décidément, les choses vont bien
pour moi et j’imagine pour vous aussi avec cet incroyable été indien. Mes caves
sont en ordre et bien propres. Il y a une place pour chaque chose et chaque
chose est à sa place. Mon établi est bien rangé, j’ai ajouté des petites
étagères et tiroirs et j’ai un plan de travail bien dégagé. J’ai rajouté un
éclairage au-dessus du coin buanderie, c’est surtout Marlène qui y travaille et
ce sera plus confortable pour elle.
La maturation dans l’eau et le
vinaigre de mes olives avance normalement. Les feuilles de citronnier sont
arrivées vendredi dernier parfaitement emballées par Ines, la maman de Marlène,
elles sont donc bien fraîches et ce prochain vendredi, après dix jours de bain
au vinaigre, je pourrai mettre les olives en bocaux dans l’eau salée agrémentée
de graines de fenouil et recouvertes de feuilles de citronnier. Sauf si en les
goûtant je les trouve encore trop amères, alors j’attendrai encore un peu. On
peut les consommer de suite mais elles seront meilleures dans 15 jours quand
elles auront pris un peu de sel et se conservent assez longtemps. C’est une
méthode par laquelle les olives gardent juste l’amertume qu’il faut. En m’envoyant
les feuilles de citronnier, Ines m’a écrit et réexpliqué la méthode. Je peux
fournir une copie à ceux et celles que cela intéresse mais c’est écrit en
espagnol. Si non référez-vous à mon explication de la semaine dernière.
Nazim m’a parlé d’une tout autre
méthode que l’on pratique en Turquie avec les olives noires. C’est d’une simplicité enfantine : on sale un peu les
olives, on les met dans des sacs de jutes (ou autre tissu j’imagine) et on les
laisse fermenter deux, trois, quatre semaines à température ambiante. Les olives
perdent une partie de leur jus (il faut donc mettre le sac dans un bassin), en
sortent ratatinées et très agréables à manger. (si je fais une erreur dans la
méthode Nazim me corrigera sur FB.
Je vous parle de ces méthodes car
on est en pleine saison et que l’on peut se procurer des olives sur la Batte où
dans des commerces exotiques). Mon malheur avec les olives c’est que quand je
commence un pot, il faut que je le finisse….
Il y a deux ou trois petites
choses que je dois vous dire encore à propos de mon séjour en Espagne.
El carrer de Loreto à Dénia
(Dénia est à égale distance de Valence à son nord et d’Alicante à son sud) est
une rue piétonne qui descend du parvis de l’Eglise, et dont une bonne partie
est occupée par des restaurants et bar à tapas de qualité. Les menus (3 ou 4
services) y sont servis aux alentours de 10 ou 12 €. Eh oui, en Espagne les
prix ont chuté du fait des crises, mais ces prix bas s’expliquent aussi par des
salaires bas dans le secteur et une TVA à 7.5% (au lieu de 12.5% et 21% chez
nous)
Il y a dans El Carrer de Loreto
un restaurant gastronomique, qui est aussi une école de cuisine privée, un peu
éloigné des autres, (plus bas dans la rue) et qui est celui où nous ne manquons
pas d’aller dès que nous le pouvons, c’est Le Seu , le Siège dans le dialecte
valencien. La façade est peinte en noire et dès l’entrée vous vous retrouvez au
milieu d’une énorme cave à vin vitrée et vous vous apercevez que les plus
grands vins d’Espagne sont y sont exposés. Passés ce sas très original, vous
entrez dans une salle impressionnante de beauté architecturale et de
luminosité. La hauteur sous plafond doit faire dans les 15 mètres et les deux
cuisines sont vitrées et ouvertes sur la salle.
Le menu comporte 5 entrées
(vraiment des entrées et non des mises en bouche) le plat et le dessert. Nous
étions quatre avec Ines et Begonia, et unanime : c’était fin, délicieux,
exquis, magnifiquement bien présenté. C’est une cuisine espagnole revisitée
mais toujours très proche des origines en matière de goût. Le repas a duré deux
heures, le menu était à 20€ et avec le vin, nous avons payé 30€/personne. Nous
avons découvert un vin de la région fait à partir d’un cépage que nous ne
connaissions (pourtant Begonia est une très bonne connaisseuse des vins
espagnol), le Bobal.
Je vous souhaite vraiment d’avoir
l’occasion d’y aller un jour. Le cœur historique de Dénia est magnifique, et
jouxte un port de plaisance qui se retrouve ainsi dans la ville. C’est une
ville où l’art est très présent avec ses multiples galeries, les commerces sont
très originaux et les bars et restaurants de la vieille ville rivalisent dans l’originalité
de la déco et de l’animation.
Allei, aujourd’hui je ne la fais
pas trop longue car on va profiter de ces derniers jours de soleil pour une
petite excursion.
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