Le
calendrier se resserre d’ici la ré-ouverture de Como en casa. Le gros œuvre, du
moins pour notre partie restaurant est presque terminé, mais reste quand même
des tuyaux qui doivent passer dans les plafonds et qu’il va falloir caché sous
des coffrages, reste à carreler les 85 m2 des murs de la cuisine, reste l’électricité,
l’éclairage et la plomberie, reste les finitions, les peintures, la déco, les
meubles….
Serons-nous
prêts le 18 août ?? Aïe ! Aïe ! Aïe ! On doute un peu. C’est
possible qu’on y arrive s’il n’y a aucun couac. Mais un seul corps de m étier
en retard et c’est la cata. Le menuisier d’intérieur n’a toujours pas été
choisi, bien sûr toutes les ouvertures de porte sont standard, mais…juillet est
le mois de congé pour les métiers du bâtiment.
Marlène
et moi partons en Espagne dés ce 18 juin, le mariage d’un neveu et nous en profitons
pour prendre deux semaines avant la dernière ligne droite. Paquita part fin du
mois, aussi pour un mariage et elle en profite pour prendre non pas deux mais
quatre semaines. Promis, je vous raconterai les restaurants, les plats de la
mère de Marlène, nos visites de la région d’Alicante avant la grosse arrivée de
touristes.
Nous
aurons une plancha à Como en casa. Marlène voudrait donc profiter de notre
voyage pour mieux approfondir la technique et les recettes « à la plancha ».
On croit généralement que cela va tout seul, ce qui est faux. Il s’agit d’éviter
les mélanges de cuisson de poissons, de viande et de légumes. Sa priorité va
aux poissons et aux légumes : il y a au centre du vieux Benidorm, un
restaurant basque, qui au départ occupait un coin de rue et qui aujourd’hui
occupe toute la rue, qui sert « una parrillada de verdura à la plancha ».
Il s’agit d’un assortiment de légumes – divers champignons, aubergines,
courgettes, oignons,… - saisis à la plancha très chaude. Ils sont chauds, cuits
al dente, légèrement croustillant sans être brûlés, arrosés d’huile d’olive et… c’est délicieux. Il est rare que nous
ayons raté les basques lors de nos nombreux séjours en Espagne. J’y commande
chaque fois « las orejas de cerdo » (les oreilles de cochons à la
basque), elles sont cuites à la plancha assaisonnées de paprika et la « parrillada de verdura à la
plancha ». J’en profite pour prendre une bouteille de vin de la Navarra,
qui y est servie pour 12€ et qui se boit frais.
Ah que bueno es !!!
Et
dire que j’y serai la semaine prochaine. Ne croyez pas que je vous oublierai. C’est
promis, je vous écrirai au moins une fois. Je penserai à vous, mais pas qu’à
vous. Souvent, quand je suis à l’étranger mes petits enfants me manquent,
alors, je leur envoie des cartes postales et je leur achète plein de cadeaux.
Ah ce vieux nono gâteux !!!
Allei,
à bientôt